J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie du livre Les Mille et une vies.
Depuis dix ans, je chemine en petit poucet voyageur, je sème des contes et récolte des paroles. Ce sont d’elles que son nés ces récits de vie. Chacun d’eux, posé au coeur de ses pages, est une rencontre avec l’autre, l’étranger, le pareil, l’inconnu.
L’étranger est celui qui nous apporte ce que nous ignorons. Proverbe Bambara
Une femme descend les étages de son immeuble et elle fait chaque jour le tour du monde, un jeune homme se rappelle, enfant, caché sous l’escalier, il écoutait des nuits entières, son père qui parle de la guerre en Algérie, plus loin, un vieux monsieur raconte qu’il ne sait ni lire, ni écrire, à cause d’un oeuf que sa mère a sacrifié pour lui.
De Clichy sous bois à Vitry sur Seine, De Longwy à Dunkerque, de Lille à Marseille, de la France au Mali, c’est un voyage au coeur des banlieues, au coeur des gens qui y vivent, au coeur de la parole.
Alors comme le dit un ancien mineur dans 1026 mètres, l’un de ces textes, il faut que les gens aillent piocher là-dedans.
Je suis à votre disposition pour toute initiative qui permettrait de faire vivre ces paroles et diffuser cet ouvrage.
Deux Spectacles mêlant récits de vie, chansons et contes sont nés à partir de ces paroles : La Ville est Belle et Graines de Mémoire.
Bien à vous. Fraternellement. Ludovic Souliman
« Voila de longues années que Ludovic Souliman passe le plus clair de son temps auprès des pauvres, des oubliés, des laissés pour compte, des « gens de cité », comme on dit aujourd’hui. Non pas pour les éduquer, les assister, leur proposer des plans de terrains de basket ou de salles polyvalentes, mais pour les écouter, réveiller leur mémoire, allumer leurs regards, parler avec eux de choses simples, la vie, les soucis, les bonheurs…
Il ne « travaille » pas en banlieue, il y vit, il s’y fait des amis, il y invente des fêtes de paroles, il y est chez lui parce qu’il ne représente personne, ni organisme d’Etat, ni association humanitaire. C’est un homme du peuple qui parle aux gens du peuple et les écoute dire. »
Henri Gougaud