C’était le dimanche 24 mars après-midi, dans le cadre agréable de la Maison de la Catalanité, un rendez- vous non moins agréable avec l’univers du conte. Sur scène, Clément Riot, décidément bien dans son élément.
Demi-sourire, ton décalé, juste ce qu’il faut pour ne pas se prendre trop au sérieux, diction d’une belle fluidité. Le propos ? « Arbres voyageurs, hommes déra- cinés » autant dire la poésie du paradoxe, le charme de l’imaginaire.
L’auditoire aura été comblé, avec un roi ser- pent passablement macho, une jeune femme fine mouche mais hélas pas assez, des secrets difficiles à garder, d’anciennes légendes revisitées...
On ne sait qu’elle est la part de textes existants et celle de l’imagination fer- tile du conteur, mais peu importe, Clément Riot captive, amuse, surprend, fait retrouver les émerveillements de l’enfance. N.G.
Le Travailleur Catalan, n°3501, 5-11 avril 2013.