« En France, il y a beaucoup de festivals et des festivals de tout : de musique, théâtre, cirque, danse, cinéma, marionnettes, conte… C’est plutôt bon signe, ça veut dire qu’il y a encore un temps pour faire entendre des voix, des musiques, des écritures, un temps pour le mouvement, la musique et la parole, qu’ils soient engagés ou divertissants, troublants, enrichissants ou apaisants.
En Limousin, pour peu que vous n’hésitiez pas parfois à faire quelques kilomètres hors de chez vous, vous avez la possibilité, chaque soir durant le festival Coquelicontes, d’aller entendre l’une ou l’autre de ces voix, de réagir à l’une ou l’autre de ces musiques, d’être séduit par l’un ou l’autre de ces mouvements. C’est pas grand-chose de dire tout ça, ça ne sert pas à grand-chose de le rappeler alors qu’il n’y a qu’à ouvrir le journal pour le savoir — n’empêche que c’est une chance, une vraie, et ça, ça vaut sans doute le coup de ne pas l’oublier.