En 1992, j’ai choisi de commémorer la découverte des Amériques, en rendant aux Amérindiens du Nord un peu de ce que je leur dois.
A la manière du conteur que je suis : en tressant quelques unes des histoires qu’ils se racontaient, comme on partage en secret une poignée de fraises des bois.
Pour nous en nourrir à notre tour.
Sans nostalgie. Sans condescendance. Pour que tout simplement, nous entendions ce que le vent d’Ouest nous murmure chaque jour à l’oreille : « Ils ne sont pas venus vivre et chanter sur cette terre en vain... »
Michel Hindenoch