Il était une fois la 18ème édition du festival du conte. Comme un point de départ, un murmure dans les rues et les chemins. Une nouvelle édition pour retrouver la saveur des soirées contées, l’éveil des curiosités et le plaisir de la découverte. 18 ans.
À mi-chemin entre deux mondes, les mots se diffusent, infusent, s’envolent et créent les images, le monde, un monde, plusieurs. Ces hommes et ces femmes qui nous parlent, parlent sans détours, avec passion. Ils parlent d’eux, de leur héritage, de leurs utopies, de leurs douleurs comme de leurs espoirs et de leurs colères. Ils parlent de nous, de notre diversité.
Au détour d’un conte merveilleux, on croise une fée, les contes d’une grand-mère… Une histoire qui s’est passée pendant la guerre. Résistance. On apprivoise les accents, on voyage dans des contrées lointaines. On s’affranchit des limites et on partage les histoires et les récits, la musique, le goût des mots.
On rallume les feux de cheminée, on réchauffe les humanités. On découvre ensemble des récits pleins d’émotions, de rires, de révolte. On découvre et savoure des cultures enrichies d’Ailleurs pour partager simplement quelques histoires, ensemble, en toute
humilité.
Les mots blancs glissant dans la brume semblaient un vol de goélands. Il souffle dans l’air comme un vent de rébellion…