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"Francois Essindi donne à sa parole autant de rythme qu’à ses danses et la voix rebondit avec autant de souplesse que le corps. Sur ses instruments traditionnels et insolites, il nous invite généreusement au voyage"

Certains sont musiciens, d’autres poètes, certains danseurs, d’autres écrivains, François Essindi est tout simplement Artiste. Comédien, conteur, danseur, auteur compositeur ; Un spectacle de François Essindi ne se raconte ni ne se résume.

Natif du Cameroun où il s’initie à l’art du conte africain au ballet National, François Essindi traine derrière ses 17 ans d’expérience dans le monde artistique, de sacrées réalisations aussi multiples que variées. Devenu spécialiste du Mvet (harpe à 4 calebasses originaire des pays « Ekang », « Boulou », « Béti » et « Fang » de l’Afrique centrale. ), en 2006, il fonde le groupe Abakuya en compagnie de Jimi Sofo. Grâce à ce groupe, Ils offrent des initiations au rythme par des instruments de percussion-Tam-tam-Maracasses-Tambour (Mbay, Ngôm, Toronto, Djembe…)

Auteur des célèbres œuvres littéraires
« La lance du Cafard »
« Le chasseur et la cuisse de porc-épic » aux éditions l’harmattan, François Essindi traduit ses œuvres en langue Bulu. Comédien au théâtre D’inutile d’Amiens en France, il participe depuis 2004 a de multiples festivals en France dont :
 Le festival Africajarc (Cajarc)
 Le Festival Théâtre d’Hivers
 Le Festival Au fil du conte
 Le Festival Paroles de conteurs (Vassivière)
 Festival Plumes d’Afrique… Ou le off en Avignon et bien d’autres.

Ses performances passeront par ses prestations au théâtre et au cinéma :
« Envoyés spéciaux en 2008 »
« Ennemi public Numéro 1 » ( Mesrine 2007),
« Empreinte de Zéro » de Iya Oumarou,
« Clara Scheller » en 2005 ou encore
« Andaloucia » (2006).
François essindi fera également du théâtre radiophonique sur France culture notamment avec
« La Trappe » de Kuam Tawa (Cameroun),
« Une chouette petite vie »... de Sony Labou Tansi (R. du Congo),
« American Darling »…

La liste non exhaustive des activités de cet ambassadeur de la culture camerounaise et africaine pousse au respect et suscite un zoom. François Essindi n’est pas prêt de s’arrêter.

Son projet Musical :

Abakuya est le projet musical de François Essindi et Jimi Sofo. Les deux Artistes se rencontrent au bord d’un fleuve à Bâle en Suisse en 2005 et décident d’effectuer un voyage au Cameroun sur les terres des ancêtres Ekang. Dès leur retour en 2006, ils lancent le projet Abakuya, nom de la mascotte de l’Ozila, une danse traditionnelle du sud Cameroun en voie de disparition. Issue d’une fusion d’instruments traditionnels et modernes, électriques et acoustiques, La musique d’Abakuya emporte l’auditeur dans un voyage rythmique redoutable et enchanteur : un véritable appel à la danse et à la méditation. Cette quête musicale produit un premier album « Primitive Love » en 2008, marquant le retour aux traditions polyrythmiques de l’Afrique centrale. Depuis, leur son évolue et s’enrichi de nouvelles textures, brodant finement une matière électroacoustique sur des compositions tantôt douces, tantôt endiablées. Arborant des instruments tribaux amplifiés aussi enchanteurs à la vue qu’aux oreilles, le duo métissé nous ouvre à une musicalité nouvelle, véritable transe tribale urbaine. La sortie d’un deuxième opus est prévue pour juin 2011 dont quelques titres sont disponibles sur EP. www.myspace.com/abakuya

François Essindi fut le fondateur du groupe de percussionnistes O’toulbaka de Yaoundé, au Cameroun aux années 80.
Un ensemble formé de jeunes gens alliant avec enthousiasme et bonheur les instruments percussifs africains, la guitare et la basse occidentales.

Comédien, danseur, conteur et musicien, François Essindi est né le 3 mars 1970 au Cameroun, dans la province du Centre. Il doit très vite sa notoriété dans le pays à son maniement des percussions. Son jeu sera rapidement remarqué pour la vitalité qu’il sait mêler à la délicatesse du phrasé des frappes. Il devient ainsi l’incontournable recours parmi la jeune vague des Artistes et des chansonniers camerounais désireux de réhabiliter l’acoustique alors largement rejetée par les musiques populaires camerounaises.

Le succès de l’un de ceux-ci, Donny Elwood, porte aussi sa griffe. Le titre « Akao Manga », de l’album « Négro et beau », où il accompagne lui-même Donny Elwood, est bien une composition de François Essindi. Au sein de sa formation O’toulbaka ( l’origine même du rythme, dit-il pour expliquer son choix de ce nom), François Essindi ne manque pas de devenir très vite à la sortie des années quatre-vingt dix l’une des coqueluches des festivals africains.

Sa participation au MASA arrive comme une reconnaissance évidente de son originalité à la composition, au chant et aux percussions. On peut alors l’entendre jouer en rap tropical le titre « Akao Manga », enregistré à l’occasion du premier disque réalisé par ledit MASA. Installé en France depuis juin 2002, le leader d’O’toulbaka y dévoilera aussitôt des atouts artistiques éprouvés qu’on ne lui soupçonnait pas là-bas au Cameroun.

Bercé par les musiques et les cultures anciennes, il épure aujourd’hui à Paris l’art de la harpe d’Afrique centrale, le Ngomo au Cameroun, ainsi que son jeu de mvett, autre cordophone menacé d’extinction dans son pays au même titre que le ngomo ou ngombi. Conteur du monde boulou, François Essindi reste plus que jamais musicien, n’hésitant pas à explorer par ses compositions des voies qu’on aurait cru disparues à jamais, innovant par la même occasion l’approche et la qualité des rythmes camerounais.

Accompagné de Guy Nwogang, jeune batteur-percussionniste doué de qualités déjà reconnues par les meilleurs musiciens, de Kass et du bassiste Laurent Evini, alias Zaky, entre autres, François Essindi, le leader de la formation O’toulbaka, est certainement promis à une carrière singulière de réussite et d’originalité.

Ada Bessomo

Ateliers d’échanges autour des instruments traditionnels, Contes et musiques.
Initiation aux rythmes par des instruments de percussions.
Prestations de contes et musiques.