14 Actualités publiées
Devenir formateur à l’art du conte - publié le 19 septembre 2017
Elle s’appuie sur une méthode de travail élaborée au fil des ans, auprès des stagiaires qu’elle a initiés au conte. De façon ludique, elle présente les facettes de cette discipline auxquelles les apprentis conteurs doivent être préparés.
Sont entre autres abordés : – la manière de structurer et conduire une formation – la question des bibliographies dont il est souhaitable que le formateur se munisse – la façon d’alerter les stagiaires sur les dimensions culturelle et psychologique des contes – l’exposé des règles de déontologie qu’il est nécessaire de leur faire – les questions d’ordre juridique qui sont posées de façon récurrente.
Outre la maîtrise de ces éléments techniques, la réussite d’une formation repose beaucoup sur la mise en confiance des stagiaires. Quelques pistes sont suggérées pour créer un climat propice à la transmission.
L’art du compagnonnage - publié le 19 septembre 2017
Oeil extérieur, mise en scène, conseil artistique, accompagnement, complicité :
Comment collaborer à un « spectacle de conte » ?
Trois jours pour découvrir, rassembler, explorer, enrichir nos ressources, pour un accompagnement artistique juste et efficace.
Parmi les thèmes abordés :
– Les différentes formes de la collaboration artistique
– L’attention, l’écoute, l’empathie
– L’appareil critique, l’analyse et le diagnostic
– La narratologie et la composition (verbale, sonore, émotionnelle, gestuelle, énergétique)
– Le jeu, la liberté, l’imaginaire, l’authenticité
– La coordination interdisciplinaire (parole-musique-danse etc…)
– La scénographie du conteur, espace, lumière, proxémie, relation à l’auditoire
– Les stratégies de proposition, demandes, conseils, consignes
– La conduite des répétitions, l’ancrage, le rodage…
Ces thèmes feront l’objet d’exposés, d’échanges et de mises en pratique sous forme d’exercices ou de mises en situation
DEPLOYER UNE PAROLE COLLECTIVE - publié le 19 septembre 2017
Conter à plusieurs, organiser, composer et mutualiser la parole, être introduit et passer le relais, accompagner, varier, chanter, nourrir, soutenir une expression multiforme... autant d’exigences qui méritent attention et créativité. Goûter au plaisir de servir et d’être servi dans un esprit de compagnonnage, Chevauché par le conte et portés par l’inventivité.
Programme :
Apprentissage de l’art de conter à plusieurs (organisation, composition, mutualisation)
Elaboration d’un programme, travail personnel et collectif, arrangements et harmonisation
Pratique du préambule (modes d’introduction, passage de relais, démarrage du conte)
Accompagnement du récitant ( chant, musique, refrains, présence scénique)
Duos, trios, quatuors de conteur sur un seul récit.
LA DECOUVERTE DU CONTE - publié le 19 septembre 2017
Commencer à raconter ou continuer c’est tout du pareil au même, c’est toujours un commencement, un plongeon, une redécouverte du conte et de nos manques ou de nos excès de confiance en nous. C’est pour tout le monde pareil.
Bruno de la Salle vous propose de partager et d’approfondir avec vous les questions pratiques qui se posent à celui qui raconte et qu’il évoque dans son dernier livre : Lettres à un jeune conteur.
Quels sont nos objectifs ? Nos choix d’histoires ? Où est notre imagination ? Notre mémoire ? Qu’est-ce que c’est qu’une parole ? Ces questions nous donneront l’occasion de nous essayer. C’est un bout de chemin ensemble.
LES NOCES DE LA VOIX - publié le 19 septembre 2017
Pour l’essentiel méconnu, le répertoire de la tradition orale en français recèle des spécificités narratives peu exploitées, peu interprétées. Quelques complaintes et narrations chantées issues des grandes collectes du XIXème siècle seront présentées dans la thématique de la symbolique des Anneaux d’or. Nombreuses sont les variations littéraires de l’anneau (mariage, pouvoir, héritage, malédiction…), autant dans les traditions occidentales que perses ou indiennes que nous évoquerons au travers du conte.
Pendant les 4 jours du stage, qui s’adresse aux conteurs et aux chanteurs de tous niveaux, nous aborderons quelques grandes narrations chantées dans des formes soit monodiques (à une seule voix) soit polyphoniques. L’élaboration de « scénarios » regroupant plusieurs versions des histoires proposées permettra à chacun de travailler sa voix et sa capacité à interpréter.
Au-delà du répertoire, sont abordés les aspects simples de technique vocale et respiratoire, quelques caractéristiques musicales et narratives, en respectant chaque voix, son grain unique, le nôtre, celui des autres, empreintes de chacun.
Chanter, c’est surtout raconter. Et vice-et-versa. L’expression est toujours directe et cette culture de l’oralité laisse une grande place à la liberté d’interprétation et de variation. Cette liberté, pourtant, s’inscrit dans le cadre rigoureux d’une esthétique, d’un rapport au monde et à soi qu’il convient d’éclaircir pour que le chant rayonne et que l’histoire nourrisse.
LA DECOUVERTE DU CONTE - publié le 19 septembre 2017
Commencer à raconter ou continuer c’est tout du pareil au même, c’est toujours un commencement, un plongeon, une redécouverte du conte et de nos manques ou de nos excès de confiance en nous. C’est pour tout le monde pareil.
Bruno de la Salle vous propose de partager et d’approfondir avec vous les questions pratiques qui se posent à celui qui raconte et qu’il évoque dans son dernier livre : Lettres à un jeune conteur.
Quels sont nos objectifs ? Nos choix d’histoires ? Où est notre imagination ? Notre mémoire ? Qu’est-ce que c’est qu’une parole ? Ces questions nous donneront l’occasion de nous essayer. C’est un bout de chemin ensemble.
RACONTER AUX TOUT-PETITS - publié le 19 septembre 2017
Quand je suis en présence de très jeunes enfants, je raconte avec le sentiment de mettre en mouvement la dynamique de leur pensée, et par là-même de leur parole, en m’appuyant sur leur désir formidablement puissant de prendre, d’absorber, de refaire, d’imiter.
C’est aussi un défi : échapper à la réalité immédiate afin d’entrer dans ce que l’on peut appeler très tôt, l’imaginaire. L’imaginaire, un autre monde, à côté de celui bien réel du quotidien, qui prend appui sur lui. Pour nous aider : les mots, la voix, et tous ces langages muets du regard, du souffle, du geste, du corps.
PROGRAMME :
Nous partirons à la découverte du répertoire depuis les premiers échanges avec le bébé, en suivant son évolution au fil des mois : comptines, formulettes, jeux de doigts, jeux de mains, de rythmes, pour arriver étape par étape jusqu’aux premiers contes.
Nous chercherons à comprendre les principes et les structures des répertoires traditionnels pour à notre tour inventer, adapter, personnaliser.
Nous travaillerons sans livres ni objets, avec les supports très concrets du corps, de la voix, du rythme, du geste, de la musique de la parole.
Nous travaillerons à la mise en place d’une séance pour les tout-petits et évoquerons les questions pratiques et concrètes qui sont liées.
En partenariat avec le Pôle Petite Enfance de Vendôme, nous irons raconter à la crèche la dernière matinée.
S’INITIER AUX CONTES - publié le 19 septembre 2017
Le programme de cette initiation à la narration orale tient en trois mots-clés : Découvrir :
quelle est la place du conte au sein de la littérature orale, ses caractéristiques, sa diversité,
sa composition (les personnages, les lieux, les actions),
sa matière (la symbolique, la musique des mots, les images). Réveiller :
l’histoire que vous aimez, que vous avez choisie, que vous voulez dire à haute voix, que vous voulez donner,
votre imaginaire, votre sensibilité, votre vision du monde, votre parole spécifique,
le conteur qui sommeille en vous ! Explorer :
les mots, les rythmes, les sons (exercices d’improvisation),
l’étendue de votre voix (exercices vocaux et pratique quotidienne de chants à répondre),
l’espace, votre relation à l’auditoire (exercices corporels).
Ainsi, chaque jour, théorie et pratique s’alternent (avec une plus grande place laissée à la pratique), écoute des contes et exercices collectifs et individuels, afin que chacun prenne confiance, la confiance nécessaire pour dire avec le plus de justesse possible l’histoire qui lui tient à coeur !
LECTURE A VOIX HAUTE - publié le 19 septembre 2017
Cette formation s’adresse aux personnes souhaitant découvrir l’incomparable plaisir lié à la pratique de cette « discipline », ou parfaire leur niveau de lecture à voix haute, pour s’adresser à des élèves, à un public (cadre professionnel ou amateur), à un groupe, à des malades, à des personnes âgées, à des enfants ...
Les différentes approches proposées en fonction des textes abordés, l’évidence des difficultés rencontrées, quelques clés pour les résoudre, les pièges à éviter, le repérage des sensibilités et des rythmes propres à chacun, doivent permettre aux lecteurs de trouver ou retrouver peu à peu la spontanéité et le naturel dans leur manière de lire. En fin de parcours, chacun doit être en mesure de « travailler » des textes choisis pour une lecture, de repérer ceux qui conviennent, selon les critères et les questionnements que nous évoquerons ensemble : A qui je lis ? Où ? Pourquoi ? Quelles traces de mon passage ? ...
Le travail se déroulera en plusieurs étapes. Chaque journée démarre par un échauffement rapide, destiné à envisager, pour la suite du travail, l’importance de la respiration, de la posture et de l’attitude du lecteur en situation. Puis quelques exercices sont pratiqués collectivement : Articulation, lecture d’un texte commun, travail sur les intentions, les ressentis, le phrasé, le rythme. Ensuite présentations individuelles (ou en duo ou en groupe) de textes choisis par les stagiaires et par la formatrice. Nous analyserons ensemble les extraits présentés (structure du récit, style, plan, intentions, situation etc …).
Enfin, nous travaillerons collectivement à découper et rassembler des extraits de textes pour en faire un ensemble cohérent, sous forme de « montage ». Ceci permettra de proposer ensemble, en fin de parcours, une présentation publique (jeudi à 14h pour proches et sympathisants). Cette dernière étape, pleine d’heureuses surprises, permettra une mise en situation concrète pour les lecteurs : minutage, rythme du montage, mise en condition, projection de la voix, etc … Chacun mesure ainsi ses propres transformations et apprend à s’intégrer à une voix collective. Le gain au niveau personnel est également évident.
RACONTER LES MILLE ET UNE NUITS - publié le 19 septembre 2017
 Les Mille et une Nuits, recueil d’histoires écrites autour du Xe siècle, proposent une large palette de récits qui va du conte merveilleux au conte de sagesse en passant par le conte facétieux, la poésie, le proverbe… Ils témoignent d’une société en expansion comparable à la nôtre, par le développement des villes, la découverte de nouvelles techniques scientifiques, la diffusion d’une nouvelle littérature élaborée à partir d’emprunts faits à des civilisations du monde entier. L’universalité des thèmes qu’ils abordent explique leur forte présence, encore aujourd’hui, dans la bouche des conteurs de toutes origines et de toutes cultures. C’est tout d’abord une célébration d’une lutte contre les préjugés. C’est surtout une parole importante, grave, à la frontière de la vie et de la mort. Une femme, Shéhérazade, par le moyen de la narration, sauve son pays et elle-même de la violence d’un roi devenu assassin. Cette stratégie pourrait nous aider à comprendre pourquoi et comment raconter des histoires aujourd’hui. Le stage est pratique. Il s’agit d’apprendre à trouver le mot juste, à reconnaître l’essentiel qui est souvent caché au cœur d’une forêt de détails. Les stagiaires s’exercent également à enchaîner les contes et travaillent les contes à tiroirs en réfléchissant à leurs finalités. Travaux individuels et collectifs s’alternent pour tenir compte des acquis de chacun et des difficultés particulières rencontrées dans l’appropriation des contes.
S’Initier au conte - publié le 19 septembre 2017
Cette exploration de l’univers du conte et de la pratique du conteur abordera :
– les différentes formes de récits (typologie des contes) pour se repérer dans l’océan de la littérature orale,
– le répertoire et ses sources (collectes, adaptations, traductions, contes d’auteurs) afin d’évaluer la qualité et l’authenticité des récits retenus,
– la signification et la construction des histoires (symbolique des contes, fonctions des personnages, identification des différentes séquences dans un récit, fil narratif) pour en livrer une interprétation cohérente,
Après une « mise en chemin » corporelle et vocale, des jeux individuels et collectifs permettent d’éprouver l’acte de conter. Chacun s’essaye à raconter différents types de récits, seul ou à deux, afin d’expérimenter plusieurs façons de narrer une histoire. Cette pratique éclaire la palette avec laquelle peut jouer le conteur. Elle permet également d’enrichir sa propre manière de voir le récit apporté et de le livrer aux autres. Il s’agit petit à petit de prendre conscience des compétences essentielles à une narration juste, tranquille, accordée à l’histoire, à soi et aux autres.
Le répertoire des contes - publié le 19 septembre 2017
e repérer dans la vaste forêt des contes populaires de tradition orale (contes de randonnées, d’animaux, merveilleux, facétieux, étiologiques…) et élargir son répertoire d’histoires requiert de connaître :
– les différentes catégories de contes populaires et leurs caractéristiques respectives,
– les grandes collectes et les collecteurs majeurs (en France et à l’étranger),
– les principaux recueils et les revues spécialisées,
– les grandes bibliothèques numériques,
– les différents systèmes de classification des contes (classification internationale Aarne-Thompson-Uther, catalogue Delarue-Tenèze, « Motif-index of folk-literature » de Thompson).
Les exercices proposés sont les suivants :
– à partir des catalogues, recherche et comparaison, par petits groupes, de plusieurs versions d’un même conte puis partage en commun.
– travail autour des trames et structures de récits. Une assistance individualisée à la recherche de sources est possible.
Une documentation importante est remise à chacun (bibliographie, sitographie, adresses des lieux-ressources).
Formatrice : Céline MURCIER
Passionnée de contes, elle a assuré la programmation de conteurs dans un café littéraire. En tant que bibliothécaire, elle a participé à l’aventure de « Livres au trésor », centre de ressources sur le livre de jeunesse en Seine-Saint-Denis. Depuis 1998, elle dirige pour les éditions Didier Jeunesse la collection « À petits petons », dédiée aux contes populaire pour les plus jeunes.
TROUVER SON CLOWN POUR MIEUX CONTER - publié le 9 février 2017
Le clown et le conteur partagent un certain nombre de problématiques.
L’art du clown les éclaire d’un jour particulier qui peut être très utile au conteur. Le clown vit une double histoire : celle de son monde intérieur et la rencontre avec les autres. Tout son travail consiste à rester dans son monde et à l’exprimer tout en se reliant au public. Quand nous sommes à la recherche de notre clown, nous sommes à la recherche d’un être logé au fond de nous. Cet être est le lieu de notre vérité profonde, il est directement relié à nos sens et à l’instant. Mettre un nez rouge, le plus petit masque du monde, permet, en se sentant un autre, de retrouver le chemin de cet être. En faire l’expérience est libératoire.
La relation qu’a en outre le clown avec son public, une relation très directe, est également riche d’enseignements pour le conteur. L’interaction qu’il recherche lui permet de tisser un lien unique, à la fois ludique et profond, avec ses auditeurs. Après une présentation des codes liés à l’art du clown, des exercices sont proposés pour que chacun agrandisse sa présence à lui même. Il s’agit de mieux se relier à son corps, d’apprendre à regarder les choses comme si on les voyait pour la première fois, de découvrir les états qui nous habitent, de laisser filer son imaginaire à partir d’un objet.
Des exercices à deux permettent ensuite de sentir les mouvements de l’autre tout en restant concentré sur ce que l’on ressent soi-même. Enfin, chacun s’essaie à la rencontre avec le public (les participants au stage).
Durant la formation, certains personnages de contes sont travaillés du point de vue du clown : rois et reines, vieillards, loups…
LA NUIT DES MYTHOLOGIES - publié le 12 janvier 2017
La nuit du 28 au 29 janvier 2017, de 18h à 9h, sera une nuit de fête !
Le CLiO et le Mandapa célèbrent ensemble « La Nuit des Mythologies, Héros et Grands Textes fondateurs ». En cloture du festival conte d’hiver oragnisé par le Mandapa, où plusieurs conteurs du CLiO seront présents.
Attention nombre de places limité à 100 personnes. Pensez à pré-réserver sur le site du Mandapa !
Adresse : 6 rue Wurtz - 75013 Paris
Téléphone : 0145899900
Portable : 0953131112
En amont de la nuit, 3 événements organisés conjointement par le patronage laïque, le Mandapa et le CLiO :
Lundi 16 janvier 2017 à 19h Conférence transmission éducation avec Bruno de la Salle et Suzy Platiel
Samedi 21 janvier de 14h à 18h jeu de rôle et grands héros
Mercredi 25 janvier à 19h Conférence mythologie des temps nouveaux avec Laurent Aknin
|
15 Evenements publiés
Le répertoire des contes -
le 23 octobre 2017
du 23 octobre 2017 au 25 octobre 2017
 Se repérer dans la vaste forêt des contes populaires de tradition orale (contes de randonnées, d’animaux, merveilleux, facétieux, étiologiques…) et élargir son répertoire d’histoires requiert de connaître :
– les différentes catégories de contes populaires et leurs caractéristiques respectives,
– les grandes collectes et les collecteurs majeurs (en France et à l’étranger),
– les principaux recueils et les revues spécialisées,
– les grandes bibliothèques numériques,
– les différents systèmes de classification des contes (classification internationale Aarne-Thompson-Uther, catalogue Delarue-Tenèze, « Motif-index of folk-literature » de Thompson).
Les exercices proposés sont les suivants :
– à partir des catalogues, recherche et comparaison, par petits groupes, de plusieurs versions d’un même conte puis partage en commun.
– travail autour des trames et structures de récits. Une assistance individualisée à la recherche de sources est possible.
Une documentation importante est remise à chacun (bibliographie, sitographie, adresses des lieux-ressources).
Formatrice : Céline MURCIER
Passionnée de contes, elle a assuré la programmation de conteurs dans un café littéraire. En tant que bibliothécaire, elle a participé à l’aventure de « Livres au trésor », centre de ressources sur le livre de jeunesse en Seine-Saint-Denis. Depuis 1998, elle dirige pour les éditions Didier Jeunesse la collection « À petits petons », dédiée aux contes populaire pour les plus jeunes.
S’Initier au conte -
le 4 octobre 2017
du 4 octobre 2017 au 6 octobre 2017
 ette exploration de l’univers du conte et de la pratique du conteur abordera :
– les différentes formes de récits (typologie des contes) pour se repérer dans l’océan de la littérature orale,
– le répertoire et ses sources (collectes, adaptations, traductions, contes d’auteurs) afin d’évaluer la qualité et l’authenticité des récits retenus,
– la signification et la construction des histoires (symbolique des contes, fonctions des personnages, identification des différentes séquences dans un récit, fil narratif) pour en livrer une interprétation cohérente,
Après une « mise en chemin » corporelle et vocale, des jeux individuels et collectifs permettent d’éprouver l’acte de conter. Chacun s’essaye à raconter différents types de récits, seul ou à deux, afin d’expérimenter plusieurs façons de narrer une histoire. Cette pratique éclaire la palette avec laquelle peut jouer le conteur. Elle permet également d’enrichir sa propre manière de voir le récit apporté et de le livrer aux autres. Il s’agit petit à petit de prendre conscience des compétences essentielles à une narration juste, tranquille, accordée à l’histoire, à soi et aux autres.
Biographie Marie Tomas :
Après de nombreuses années de pratique du théâtre et du conte, elle rejoint l’atelier Fahrenheit 451 du CLiO et décide de transmettre son expérience en animant, dans sa région, ateliers et formations. C’est ainsi qu’elle fonde à Pau l’association « Des mots qui content ». Dans ce cadre, et en parallèle de son métier d’enseignante, elle accompagne des groupes de conteurs amateurs et anime des stages pour enfants.
LECTURE A VOIX HAUTE -
le 24 juillet 2017
du 24 juillet 2017 au 27 juillet 2017
 Cette formation s’adresse aux personnes souhaitant découvrir l’incomparable plaisir lié à la pratique de cette « discipline », ou parfaire leur niveau de lecture à voix haute, pour s’adresser à des élèves, à un public (cadre professionnel ou amateur), à un groupe, à des malades, à des personnes âgées, à des enfants ...
Les différentes approches proposées en fonction des textes abordés, l’évidence des difficultés rencontrées, quelques clés pour les résoudre, les pièges à éviter, le repérage des sensibilités et des rythmes propres à chacun, doivent permettre aux lecteurs de trouver ou retrouver peu à peu la spontanéité et le naturel dans leur manière de lire. En fin de parcours, chacun doit être en mesure de « travailler » des textes choisis pour une lecture, de repérer ceux qui conviennent, selon les critères et les questionnements que nous évoquerons ensemble : A qui je lis ? Où ? Pourquoi ? Quelles traces de mon passage ? ...
Le travail se déroulera en plusieurs étapes. Chaque journée démarre par un échauffement rapide, destiné à envisager, pour la suite du travail, l’importance de la respiration, de la posture et de l’attitude du lecteur en situation. Puis quelques exercices sont pratiqués collectivement : Articulation, lecture d’un texte commun, travail sur les intentions, les ressentis, le phrasé, le rythme. Ensuite présentations individuelles (ou en duo ou en groupe) de textes choisis par les stagiaires et par la formatrice. Nous analyserons ensemble les extraits présentés (structure du récit, style, plan, intentions, situation etc …).
Enfin, nous travaillerons collectivement à découper et rassembler des extraits de textes pour en faire un ensemble cohérent, sous forme de « montage ». Ceci permettra de proposer ensemble, en fin de parcours, une présentation publique (jeudi à 14h pour proches et sympathisants). Cette dernière étape, pleine d’heureuses surprises, permettra une mise en situation concrète pour les lecteurs : minutage, rythme du montage, mise en condition, projection de la voix, etc … Chacun mesure ainsi ses propres transformations et apprend à s’intégrer à une voix collective. Le gain au niveau personnel est également évident.
RACONTER LES MILLE ET UNE NUITS -
le 24 juillet 2017
du 24 juillet 2017 au 28 juillet 2017
 Les Mille et une Nuits, recueil d’histoires écrites autour du Xe siècle, proposent une large palette de récits qui va du conte merveilleux au conte de sagesse en passant par le conte facétieux, la poésie, le proverbe… Ils témoignent d’une société en expansion comparable à la nôtre, par le développement des villes, la découverte de nouvelles techniques scientifiques, la diffusion d’une nouvelle littérature élaborée à partir d’emprunts faits à des civilisations du monde entier. L’universalité des thèmes qu’ils abordent explique leur forte présence, encore aujourd’hui, dans la bouche des conteurs de toutes origines et de toutes cultures. C’est tout d’abord une célébration d’une lutte contre les préjugés. C’est surtout une parole importante, grave, à la frontière de la vie et de la mort. Une femme, Shéhérazade, par le moyen de la narration, sauve son pays et elle-même de la violence d’un roi devenu assassin. Cette stratégie pourrait nous aider à comprendre pourquoi et comment raconter des histoires aujourd’hui. Le stage est pratique. Il s’agit d’apprendre à trouver le mot juste, à reconnaître l’essentiel qui est souvent caché au cœur d’une forêt de détails. Les stagiaires s’exercent également à enchaîner les contes et travaillent les contes à tiroirs en réfléchissant à leurs finalités. Travaux individuels et collectifs s’alternent pour tenir compte des acquis de chacun et des difficultés particulières rencontrées dans l’appropriation des contes.
Raconter aux tout-petits -
le 9 mai 2017
du 9 mai 2017 au 12 mai 2017
 Quand je suis en présence de très jeunes enfants, je raconte avec le sentiment de mettre en mouvement la dynamique de leur pensée, et par là-même de leur parole, en m’appuyant sur leur désir formidablement puissant de prendre, d’absorber, de refaire, d’imiter. C’est aussi un défi : échapper à la réalité immédiate afin d’entrer dans ce que l’on peut appeler très tôt, l’imaginaire. L’imaginaire, un autre monde, à côté de celui bien réel du quotidien, qui prend appui sur lui. Pour nous aider : les mots, la voix, et tous ces langages muets du regard, du souffle, du geste, du corps.
Nous partirons à la découverte du répertoire depuis les premiers échanges avec le bébé, en suivant son évolution au fil des mois : comptines, formulettes, jeux de doigts, jeux de mains, de rythmes, pour arriver étape par étape jusqu’aux premiers contes. Nous chercherons à comprendre les principes et les structures des répertoires traditionnels pour à notre tour inventer, adapter, personnaliser. Nous travaillerons sans livres ni objets, avec les supports très concrets du corps, de la voix, du rythme, du geste, de la musique de la parole. Nous travaillerons à la mise en place d’une séance pour les tout-petits et évoquerons les questions pratiques et concrètes qui sont liées. En partenariat avec le Pôle Petite Enfance de Vendôme, nous irons raconter à la crèche la dernière matinée.
Agnès HOLLARD
Initiée au conte par Bruno de La Salle dès 1985, elle se passionne pour la question du langage et de sa transmission et se tourne vers le jeune public et les professionnels de l’enfance. Depuis 20 ans, elle conte, invente, collecte et travaille sur les premières structures de l’oralité. Elle collabore depuis 2011 au journal des professionnels de la petite enfance, "Infocrèche Pro", et à la revue "Le Furet". Elle crée également des expositions, participe à des colloques, anime des stages et conférences.
niveau requis : tout public
date limite d’inscription souhaitée : 10/04/2017
tarif particuliers / prise en charge employeurs : 520 € / 900 €
RACONTER AUX TOUT-PETITS -
le 9 mai 2017
du 9 mai 2017 au 12 mai 2017
 Quand je suis en présence de très jeunes enfants, je raconte avec le sentiment de mettre en mouvement la dynamique de leur pensée, et par là-même de leur parole, en m’appuyant sur leur désir formidablement puissant de prendre, d’absorber, de refaire, d’imiter.
C’est aussi un défi : échapper à la réalité immédiate afin d’entrer dans ce que l’on peut appeler très tôt, l’imaginaire. L’imaginaire, un autre monde, à côté de celui bien réel du quotidien, qui prend appui sur lui. Pour nous aider : les mots, la voix, et tous ces langages muets du regard, du souffle, du geste, du corps.
PROGRAMME :
Nous partirons à la découverte du répertoire depuis les premiers échanges avec le bébé, en suivant son évolution au fil des mois : comptines, formulettes, jeux de doigts, jeux de mains, de rythmes, pour arriver étape par étape jusqu’aux premiers contes.
Nous chercherons à comprendre les principes et les structures des répertoires traditionnels pour à notre tour inventer, adapter, personnaliser.
Nous travaillerons sans livres ni objets, avec les supports très concrets du corps, de la voix, du rythme, du geste, de la musique de la parole.
Nous travaillerons à la mise en place d’une séance pour les tout-petits et évoquerons les questions pratiques et concrètes qui sont liées.
En partenariat avec le Pôle Petite Enfance de Vendôme, nous irons raconter à la crèche la dernière matinée.
S’INITIER AUX CONTES -
le 5 mai 2017
du 5 mai 2017 au 7 mai 2017
 Le programme de cette initiation à la narration orale tient en trois mots-clés : Découvrir :
quelle est la place du conte au sein de la littérature orale, ses caractéristiques, sa diversité,
sa composition (les personnages, les lieux, les actions),
sa matière (la symbolique, la musique des mots, les images). Réveiller :
l’histoire que vous aimez, que vous avez choisie, que vous voulez dire à haute voix, que vous voulez donner,
votre imaginaire, votre sensibilité, votre vision du monde, votre parole spécifique,
le conteur qui sommeille en vous ! Explorer :
les mots, les rythmes, les sons (exercices d’improvisation),
l’étendue de votre voix (exercices vocaux et pratique quotidienne de chants à répondre),
l’espace, votre relation à l’auditoire (exercices corporels).
Ainsi, chaque jour, théorie et pratique s’alternent (avec une plus grande place laissée à la pratique), écoute des contes et exercices collectifs et individuels, afin que chacun prenne confiance, la confiance nécessaire pour dire avec le plus de justesse possible l’histoire qui lui tient à coeur !
LES NOCES DE LA VOIX -
le 20 avril 2017
du 20 avril 2017 au 23 avril 2017
 Pour l’essentiel méconnu, le répertoire de la tradition orale en français recèle des spécificités narratives peu exploitées, peu interprétées. Quelques complaintes et narrations chantées issues des grandes collectes du XIXème siècle seront présentées dans la thématique de la symbolique des Anneaux d’or. Nombreuses sont les variations littéraires de l’anneau (mariage, pouvoir, héritage, malédiction…), autant dans les traditions occidentales que perses ou indiennes que nous évoquerons au travers du conte.
Pendant les 4 jours du stage, qui s’adresse aux conteurs et aux chanteurs de tous niveaux, nous aborderons quelques grandes narrations chantées dans des formes soit monodiques (à une seule voix) soit polyphoniques. L’élaboration de « scénarios » regroupant plusieurs versions des histoires proposées permettra à chacun de travailler sa voix et sa capacité à interpréter.
Au-delà du répertoire, sont abordés les aspects simples de technique vocale et respiratoire, quelques caractéristiques musicales et narratives, en respectant chaque voix, son grain unique, le nôtre, celui des autres, empreintes de chacun.
Chanter, c’est surtout raconter. Et vice-et-versa. L’expression est toujours directe et cette culture de l’oralité laisse une grande place à la liberté d’interprétation et de variation. Cette liberté, pourtant, s’inscrit dans le cadre rigoureux d’une esthétique, d’un rapport au monde et à soi qu’il convient d’éclaircir pour que le chant rayonne et que l’histoire nourrisse.
Réaliser une performance collective -
le 27 mars 2017
du 27 mars 2017 au 1er avril 2017
 Avec la participation de Liska LLORCA plasticienne
Conter à plusieurs, organiser, composer et mutualiser la parole, être introduit et passer le relais, accompagner, varier, chanter, nourrir, soutenir une expression multiforme... autant d’exigences qui méritent attention et créativité. Goûter au plaisir de servir et d’être servi dans un esprit de compagnonnage, Chevauché par le conte et portés par l’inventivité.
Programme :
Apprentissage de l’art de conter à plusieurs (organisation, composition, mutualisation)
Elaboration d’un programme, travail personnel et collectif, arrangements et harmonisation
Pratique du préambule (modes d’introduction, passage de relais, démarrage du conte)
Accompagnement du récitant ( chant, musique, refrains, présence scénique)
Duos, trios, quatuors de conteur sur un seul récit.
Patrick FISCHMANN Ecrivain, poète et conteur, Patrick Fischmann réveille et rassemble des contes du monde entier. Son intention de transmettre la poésie des mots à travers l’oralité et l’écrit, révèle une parole riche et généreuse. Passionné par la voix et le mythe d’Orphée depuis l’adolescence, il devient musicien, chanteur et conteur, empruntant le chemin des bardes et des poètes inspirés par la nature. Compositeur multi-instrumentiste, attentif à la mélodie de chaque sagesse, il participe, avec joie et sensibilité, au réensemencement naturel, multiculturel et spirituel par les contes. Traduit en anglais, italien, chinois et mongol, il a publié treize recueils dans la collection des « contes des sages » au Seuil. Il a créé de nombreux spectacles, participe à des créations cinématographiques. Il a enregistré une quinzaine de disques et publié des albums pour enfants. Egalement pédagogue, ici, comme dans toute son œuvre, il invite les participants à suivre une route qui prenne soin du monde.
Emmanuelle PARRENIN Musicienne de la voix et danseuse, elle se passionne pour les chants traditionnels et crée, dans les années 70, les premiers grands festivals folk. Elle participe à l’enregistrement de sept albums mêlant musiques traditionnelles et électroacoustiques. Plus tard, elle découvre le pouvoir de la résonance corporelle et travaille avec des handicapés verbaux. Ses deux derniers albums ont été unanimement salués par les critiques.
niveau requis : Amateurs ou professionnels
date limite d’inscription souhaitée : 28/02/2017
tarif particuliers / prise en charge employeurs : 650 € / 1130 €
Devenir formateur à l’art du conte -
le 13 mars 2017
du 13 mars 2017 au 15 mars 2017
 Elle s’appuie sur une méthode de travail élaborée au fil des ans, auprès des stagiaires qu’elle a initiés au conte. De façon ludique, elle présente les facettes de cette discipline auxquelles les apprentis conteurs doivent être préparés.
Sont entre autres abordés : – la manière de structurer et conduire une formation – la question des bibliographies dont il est souhaitable que le formateur se munisse – la façon d’alerter les stagiaires sur les dimensions culturelle et psychologique des contes – l’exposé des règles de déontologie qu’il est nécessaire de leur faire – les questions d’ordre juridique qui sont posées de façon récurrente.
Outre la maîtrise de ces éléments techniques, la réussite d’une formation repose beaucoup sur la mise en confiance des stagiaires. Quelques pistes sont suggérées pour créer un climat propice à la transmission.
Raconter pour soigner -
le 27 février 2017
du 27 février 2017 au 1er mars 2017
 En grec, le conte s’appelle « para-mythe », terme qui désigne un mythe mineur, un mythe en parallèle. En grec ancien, « para-mythia » signifie par ailleurs « consolation ». Comment le conte de transmission orale nous console-t-il ? Des exemples sont donnés montrant que le conte populaire met en scène la représentation de l’impensable, de la mort ou de l’amour. Ainsi, telle mère esseulée, endeuillée, donne vie avec ses larmes à un enfant invincible qui s’appelle « Jean des larmes » et la rend heureuse. Le conte oral accompagne donc les moments de passages symboliques car il met en scène des traversées initiatiques, telles la naissance, les transformations vitales à la puberté ou encore la rencontre amoureuse. Le conte oral est récit en images oniriques. Il nous console en nous apaisant lorsqu’il emprunte le chemin très particulier de la métaphore qui permet la mise en récit de ressentis indicibles et inaccessibles. En s’adressant à l’enfant en nous, le conte soigne, car il porte et accueille en son sein notre enfance oubliée. Plusieurs exemples sont donnés d’utilisation thérapeutique du conte, soit dans des situations de la vie courante, soit à partir de l’expérience d’Anna Angelopoulos tirée d’ateliers thérapeutiques qu’elle anime dans un contexte de soins psychiatriques, au centre Antonin Artaud de Reims.
Anna ANGELOPOULOS Psychanalyste et spécialiste du conte, elle dirige depuis plusieurs années le Catalogue du conte grec, publié en plusieurs volumes en grec et en anglais. Elle a dirigé la rédaction du n° 57/58 des « Cahiers de Littérature Orale » : « Comment classer, nommer les contes populaires ». Elle a traduit et publié chez José Corti les « Contes judéo-espagnols des Balkans » ainsi que dernièrement les « Contes de la nuit grecque ». Elle enseigne à la Maison du Conte de Bruxelles.
→ niveau requis : tout public → date limite d’inscription souhaitée : 27/01/2017 → tarif particuliers / prise en charge employeurs : 390 € / 680 €
Trouver son clown pour mieux conter -
le 22 février 2017
du 22 février 2017 au 24 février 2017
 Le clown et le conteur partagent un certain nombre de problématiques. L’art du clown les éclaire d’un jour particulier qui peut être très utile au conteur. Le clown vit une double histoire : celle de son monde intérieur et la rencontre avec les autres. Tout son travail consiste à rester dans son monde et à l’exprimer tout en se reliant au public. Quand nous sommes à la recherche de notre clown, nous sommes à la recherche d’un être logé au fond de nous. Cet être est le lieu de notre vérité profonde, il est directement relié à nos sens et à l’instant. Mettre un nez rouge, le plus petit masque du monde, permet, en se sentant un autre, de retrouver le chemin de cet être. En faire l’expérience est libératoire. La relation qu’a en outre le clown avec son public, une relation très directe, est également riche d’enseignements pour le conteur. L’interaction qu’il recherche lui permet de tisser un lien unique, à la fois ludique et profond, avec ses auditeurs. Après une présentation des codes liés à l’art du clown, des exercices sont proposés pour que chacun agrandisse sa présence à lui même. Il s’agit de mieux se relier à son corps, d’apprendre à regarder les choses comme si on les voyait pour la première fois, de découvrir les états qui nous habitent, de laisser filer son imaginaire à partir d’un objet. Des exercices à deux permettent ensuite de sentir les mouvements de l’autre tout en restant concentré sur ce que l’on ressent soi-même. Enfin, chacun s’essaie à la rencontre avec le public (les participants au stage). Durant la formation, certains personnages de contes sont travaillés du point de vue du clown : rois et reines, vieillards, loups…
Odile BURLEY Après quelques années sur les planches des théâtres et une exploration dans l’univers du conte, elle suit une formation longue à la Maison du Conte de Bruxelles qu’elle poursuit à Paris, à l’Atelier de la Parole, aux côtés d’Henri Gougaud. Depuis, elle mêle dans ses créations arts de la parole et du clown. Elle est également formatrice dans ces deux domaines.
Niveau requis : tout public
Date limite d’inscription souhaitée : 23/01/2017
Tarif particuliers / prise en charge employeurs : 390 € / 680 €
S’initier au kamishibaï, au théâtre d’images et en fabriquer -
le 30 janvier 2017
du 30 janvier 2017 au 3 février 2017
 Un kamishibaï se compose d’illustrations insérées dans un butaï (castelet) au dos desquelles figure un texte. L’intervenant se fait lecteur mais il peut aussi se libérer du support et se retrouver dans un théâtre d’images plus global. La technique du "théâtre d’images" est donc différente : l’intervenant est clairement conteur. Il utilise des images qu’il ne s’agit pas de décrire mais d’utiliser pour appuyer une narration, certains épisodes du récit ou pour créer une atmosphère. Il devient ainsi conteur-montreur d’images.
Les trois premiers jours, avec Laurent Devime, il s’agit de :
se familiariser à ces deux techniques : en connaître l’histoire, en comprendre l’originalité et la finalité, disposer d’un aperçu des éditeurs de ce type de supports,
s’exercer au maniement de ces outils : rituel, glissement, manipulation et arrêt des images, ordre des images, différentes utilisations possibles,
apprendre à mêler parole et images : adresse au public, ton et respiration, relation avec l’album, bruitages, tiroirs, mise en danger, improvisation.
Cécile Eleouet propose, les deux jours suivants, un atelier de réalisation de kamishibaïs. A partir de textes simples et courts, il s’agit d’établir un chemin de fer puis de réaliser un jeu d’images. En découpant l’histoire et en concevant des images, tenant en une dizaine de petites planches, on interroge les choix narratifs (personnages, éléments de décors, situations, actions...). Différentes techniques plastiques sont abordées (collages, crayons, feutres, pastels...).
Laurent DEVIME Il a grandi dans un milieu rural où l’oralité narrative était primordiale. C’est au Japon, en 1990, qu’il découvre le kamishibaï. Il y est initié à Tokyo et, depuis, le pratique dans le respect de la tradition. Il a cependant su adapter cette technique à un théâtre d’images laissant une grande place à l’improvisation et à l’art du conte.
Cécile ELEOUET Titulaire d’un doctorat en arts et sciences de l’art, elle encadre depuis plusieurs années des stages de réalisation de kamishibaï, auprès d’enfants comme d’adultes. Elle est l’assistante de Laurent Devime dans le Camion-Théâtre Picaresk, petit théâtre ambulant pour le conte, le kamishibaï, les marionnettes et le chant.
niveau requis : tout public
préparation : se munir de matériel (liste sur demande)
date limite d’inscription souhaitée : 04/01/2017
tarif particuliers/prise en charge employeurs : 3 jours : 390 €/680 € ; 2 jours : 260 €/450€ 5 jours : 650 € / 1130 €
Réinventer la tradition -
le 25 janvier 2017
du 25 janvier 2017 au 27 janvier 2017
 Les contes, voyageurs très anciens, respectés en tant que tels et témoins du passé, ont beaucoup à dire sur le temps présent. ils nous permettent d’établir de correspondances entre le passé, déjà vécu, déjà recensé, raconté, digéré et ces événements neufs et bruts que l’actualité nous assène quotidiennement afin de leur donner leur juste place dans le récit de nos vies.
Présentation Nous le savons, les contes sont des voyageurs très anciens, et nous les respectons en tant que tels. Ils sont des témoins du passé, mais de toute évidence ils ont quelque chose à nous dire sur le temps présent, et nous avons besoin d’établir des correspondances entre le passé et l’actualité. Alors voici ce que je propose pour ce stage de deux jours et demi, et pour répondre au thème : Réinventer votre conte pour dire la vie d’aujourd’hui, celle que nous traversons, et qui nous traverse.
Il y aura sans doute parmi vous différentes façons de réinventer, et c’est bien normal car chacun a sa façon de conter. L’important est que le conte soit vivant, comme nourri de votre chair.
organisation du stage :
chaque journée commence par un échauffement avec des exercices collectifs et individuels sur la respiration, le geste, la voix, l’imaginaire, le langage. Ces exercices sollicitent la réactivité et votre capacité à improviser.
Ensuite nous explorerons les récits que vous aurez choisis pour ce stage. Nous travaillerons sur la présence du conteur et son adresse au public, en recherchant la conviction, la sincérité et l’engagement personnel.
Vous explorerez l’actualité de votre conte en vous interrogeant sur le réalisme, et la manière pour la fiction de dire la vie réelle, qu’elle soit dans le registre du singulier ou du social.
Jeanne FERRON
Jeanne Ferron nous emmène avec humour et tendresse dans son univers singulier, quelque peu déjanté, construit d’histoires extraordinaires. Parfois timide, parfois extravertie, elle rit beaucoup, le public autant ! Jeanne Ferron est une artiste attachante qui ne laisse pas indifférent. De grands moments en perspective !
Jeanne Ferron est une drôle de zèbrette, on la dirait sortie de l’une de ses histoires.
Elle a voyagé de l’université à l’usine, du monde de l’éducation aux feux de la rampe (1er prix pour le rôle de Marie Tudor), d’un doctorat de philosophie ; des rôles de reine, de soldat qui bouffe du rat, ou de gueuse qui passe par là… , en tournée en France, dans plusieurs pays d’Europe, et au Québec.
Jeanne Ferron poursuit également son travail d’adaptation et d’interprétation de contes traditionnels et de textes littéraires (Shakespeare par exemple). Dans ses spectacles, avec ses histoires, Jeanne Ferron se montre à la fois timide et extravertie, et fait vivre un univers fantasque et merveilleux teinté d’un rire enfantin.
L’écriture contemporaine ou la tradition en partage -
le 23 janvier 2017
du 23 janvier 2017 au 25 janvier 2017
 Quelles histoires raconter aujourd’hui ? raconter avec quels mots ? Le conte est là aujourd’hui parce qu’avant nous, les conteurs ont raconté sans se poser la question de savoir s’ils étaient "contemporains". Ils ont été fidèles, c’est à dire qu’ils ont repris, modifié, actualisé, oublié et ré-inventé ces histoires pour leur communauté.
Présentation
Quel peut bien être le sens du mot « contemporain » appliqué à un art aussi ancien que le conte ? A priori, nous racontons aujourd’hui, nous sommes donc contemporains. Alors que cherchons-nous à délimiter quand nous le précisons ?
Nous racontons, et nous défendons l’idée que le monde a besoin de nos récits, que notre répertoire, quel qu’il soit, doit être porté aux oreilles de tous. Mais pour quoi au juste ? Qu’attendons-nous de cette rencontre ?
Le mot « contemporain » se cache peut-être ici : dans l’idée d’un partage brut, sensible, irréductible au seul contenu, de ce qui pourrait faire exister une communauté éphémère entre nous. Cette communauté serait basée sur la très grande toute petite humanité de tous les jours, celle d’ici et d’aujourd’hui, avec ses rêves et ses errances propres, et sur l’entière présence de chacun de ses membres, un engagement sans limites à être là pour soi et pour tous. Quelle place le conteur peut-il prendre pour tenter d’être à la hauteur d’un tel enjeu ?
A partir du répertoire de chacun, et de façon la plus globale possible, nous tenterons d’explorer la mise en jeu de la singularité :
– dans la recherche : quel répertoire pour venir au plus près de moi-même et de celui qui m’écoute ? – dans la composition : quel scénario dans l’idée du partage d’une émotion ? – dans l’écriture : quelle place pour le « je » ? – au plateau : quelle juste distance pour quel combat, pour quel apaisement ?
François GODARD
François Godard est attiré très jeune par les mythes et les épopées. Il travaille notamment sur le répertoire celtique et les 1001 Nuits, avant de se voir commander la création de l’Épopée de Gilgamesh, montée sous le titre l’Homme d’Argile avec une équipe artistique de 15 personnes, conteurs, musiciens, danseurs, comédienne et plasticiens. Son goût prononcé pour le travail collectif et pluridisciplinaire, son obstination à explorer les possibilités de raconter la même histoire avec ces deux langages différents que sont le conte et la musique, le conduisent petit à petit à considérer le conte comme un art de vivre plus que comme un répertoire, une présence engagée quel que soit le contenu.
|