"À l'école primaire, mon bureau donnait sur une porte fermée que l'on ne remarquait pas de suite... Elle était recouverte de panneaux d'écriture : l'alphabet, en couleurs... Mais la porte s'ouvrait, et derrière, c'était le labo photo. Je me souviens que la tête juste au-dessus du bac où trempait le papier, je frissonnais à l'image en train de naître, noire et blanche, empourprée de sang; encore aujourd'hui, j'aime les mots qui ouvrent les images..." (...)
"À l’école primaire, mon bureau donnait sur une porte fermée que l’on ne remarquait pas de suite... Elle était recouverte de panneaux d’écriture : l’alphabet, en couleurs... Mais la porte s’ouvrait, et derrière, c’était le labo photo. Je me souviens que la tête juste au-dessus du bac où trempait le papier, je frissonnais à l’image en train de naître, noire et blanche, empourprée de sang ; encore aujourd’hui, j’aime les mots qui ouvrent les images..."{{}}
Conteuse professionnelle depuis 2001, je me suis formée auprès de nombreux conteurs/euses (C. Zarcate, B. de la Salle, A. Chavanon, D. Kowarsky, M. Hindenoch, N. Khémir, Hamadi... entre autres) - au Centre de Littérature Orale de Vendôme, à la Maison du Conte-de Chevilly Larue, et au Centre Méditerranéen de Littérature Orale-Alès.
Depuis toutes ces années, je poursuis apprentissages et échanges de pratiques par l’intermédiaire de la formation continue.
Parmi mes autres pratiques artistiques, certaines sont régulières : Clown, Chant, Danse, Ecriture. L’approfondissement de la conscience corporelle et la pratique méditative sont les racines de mon travail.
L’ailleurs est au coeur de ma démarche artistique. Je m’imprègne d’un pays à la faveur des gens, des paysages, des légendes, pour ensuite faire partager mon regard sur l’étrangeté fraternelle que j’y ai côtoyée. Mon oeil se plait à couver en image fixe ou animée des scènes, des visages, des petits bouts de rien. Histoire de voir … le Japon, le Sénégal, la Tasmanie, la Pologne, l’Inde ou le Groenland… de vive voix !
Je mêle approches plastique et verbale aux aguets d’une histoire que j’invente ou que j’adapte du répertoire traditionnel ; je raconte à voix nue, avec mes kamishibais ou en présence d’images projetées, avec un dispositif léger, dans des endroits variés : établissements scolaires, médiathèques, jardins, festivals …
Cette présence plastique dans les spectacles est moins illustrative que gustative : elle propose de goûter les histoires en résonance avec des formes, reconnaissables ou non, et des couleurs, exacerbées, adoucies, ou « nature »…
Ce qui est donné à voir laisse le spectateur libre dans le jeu de son imaginaire. Autant d’aventures, autant de rêveries qui se promènent au coeur de la sensibilité de chacun. Je fais confiance à l’invisible, au cœur et en bordure du visible, comme source profonde de relation et de liberté.
J’ai baptisé "photocontes" ces moments où la parole et l’image (photographique et vidéo), s’appellent, se répondent, se lancent ensemble pour une histoire. Trois de mes photocontes, en collaboration avec Laure Bex et Nicolas Claveau, ont pris "naturellement" la forme de kamishibaïs, suite à une formation avec Edith Montelle : "Pluie Bleue", "Le palais de papier" et "Feuilles d’amour", édités chez Kamishibaïs Editions en 2012, puis "petite Nord" (Carnet de voyages au Groenland) en 2015. Je suis membre depuis Février 2013 de la Charte des Auteurs Illustrateurs Jeunesse et du Centre Régional des Lettres Occitanie.
www.clementine-photoconteuse.fr
J’anime par ailleurs en milieu scolaire ou en formation adulte des ateliers de parole et de création, des ateliers d’écriture ou des stages "kamishibaï", au croisement de l’art du Conte et du Livre.
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7 Actualités publiées
Stage "Conte, kamishibaï !" animé par Clémentine Magiera - publié le 29 septembre 2016
Stage "Conte, kamishibaï !" animé par Clémentine Magiera - publié le 7 juin 2016
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« Conte, kamishibaï ! »
Le kamishibaï est un livre en pages détachées que l’on insère dans un butaï, un castelet, afin de partager l’histoire avec un public. C’est un théâtre d’images qui s’est répandu au Japon dans les années 1930, poursuivant le sillage d’une longue tradition d’histoires accompagnées d’images. Une formulette ouvre les volets du castelet en bois, et la première illustration paraît, face au public. Le texte correspondant se trouve au dos, sous les yeux du lecteur/conteur, qui fait coulisser les planches illustrées au fur et à mesure qu’il lit l’histoire ou qu’il la raconte - plus librement, avec ses propres mots
Conter avec ... Créer... Faire créer... un kamishibaï !
Jour 1 : 6h
Découverte du kamishibaï, Représentations
Apports théoriques, applications pédagogiques
Enjeux plastiques et scéniques
Jour 2 : 6h
Manipulation du kamishibai
Pratiques de l’oralité (Lire/raconter avec un kamishibaï)
Jour 3 : 6h
Passages individuels dirigés
Expérimentation de la parole contée
Jour 4 : 6h
Conception et réalisation de quelques planches illustratives
Présentation - Bilan
Public :
Tout public désireux de découvrir ou d’approfondir la pratique du kamishibaï
(10 personnes maximum.)
Lieu du stage :
Gîte « Les jardins du Tao », Chassagnolles 07 110 Joannas
Conditions financières :
Frais pédagogiques et hébergement en pension complète :
450 euros (particuliers) / 800 euros (prise en charge employeurs)
Inscription :
Fiche d’inscription à demander par mail : contact@amac-paroles.com
L’inscription n’est définitive qu’à réception des arrhes.
Renseignements complémentaires auprès de Clémentine : 06 82 23 06 72 clementine.magiera@wanadoo.fr
Clémentine Magiera est conteuse depuis une quinzaine d’années, auteure-illustratrice de kamishibaïs (« Pluie bleue », « Le palais de papier », « Feuilles d’amour », « petite Nord » parus aux Kamishibaï Editions en 2012 et 2015), animatrice d’ateliers de parole et de création en milieu scolaire et formatrice « kamishibaï » pour la formation adulte.
www.clementine-photoconteuse.fr
www.kamishibais.fr
Stage Kamishibaï avec Clémentine Magiera - publié le 5 février 2016
SI les histoires et les images vous parlent, si vous les trouvez plutôt bien assorties quand elles sont ensemble, alors le stage que j’anime les 26 et 27 Mars 2016 sur le Causse Noir d’Aveyron pourrait vous intéresser.
Le stage est déjà confirmé ! Il reste quelques places...{{}}
Le kamishibaï est un livre illustré destiné à être montré et raconté en public, par l’intermédiaire d’un petit castelet, qui rend le moment « spectaculaire »...
Je propose un week-end autour de ces livres généreux en mots, en formes et en couleurs, et qui rencontrent un succès sans cesse croissant auprès de publics variés.
Auteure-illustratrice de quatre kamishibaïs, j’accompagne chaleureusement les personnes dans cette pratique un brin « cinématographique », avec l’expérience et la liberté que mon métier de conteuse-photographe a forgées depuis une quinzaine d’années.
Ce week-end se déroulera dans un gîte caussenard confortable, au sein d’un environnement propice au travail et au rêve.
Vous trouverez posé juste en dessous le papillon de présentation détaillée de ce stage, organisé par l’association « La compagnie des arbres têtards » et la Roulotte-Kamishibaï.
www.clementine-photoconteuse.fr
www.kamishibais.fr
"Contes de la pierre qui boit" - publié le 25 juin 2015
A Dargilan, dans la salle du « Clocher », une porte verte, sans serrure ni poignée, habituellement fermée au public, s’ouvre... Après une courte déambulation apparaît une stalagmite imposante, derrière laquelle flottent quelques bougies, sur un petit lac... On ne peut aller plus loin autrement que par les histoires, assis à l’écoute des mots et des gouttes qui tombent, graine à graine, terre à terre... Des histoires dessus dessous, pour un moment de fraîcheur et d’évasion souterraine, au coeur de l’été !
Visite commentée de la grotte (1h30) suivie du Spectacle conté (public familial 1h),
dans une galerie spécialement ouverte pour l’occasion.
Tous les lundis en Juillet et Août 2015, à 16h30, réservation conseillée.
Tarifs : 15 euros/adulte, 8 euros/enfant
Dimanches contés à Roquesaltes - publié le 25 juin 2015
De pas de géants aux petits pieds de fées, Clémentine Magiera raconte des histoires de loups-garous et de bergers, sur le site ruiniforme de Roquesaltes, à l’ombre des rochers hauts et sous les ailes étoilées des grands vautours... Une promenade douce d’oiseau (peu de dénivelé), pour petits et grands...Prévoir de bonnes chaussures pour rouler sur les cailloux, un chapeau pour honorer le vent solaire du Causse, et de l’eau car la source est bien cachée !
Renseignements au 06 82 23 06 72 / Réservation indispensable !
Dimanches contés à Roquesaltes (Saint-André-de-Vézines / Causse Noir)
avec Clémentine Magiera, conteuse et auteure
Tous les Dimanches de Juillet et Août 2015
(excepté le 2 Août : Migration au Mont Aigoual)
à 16h30 (Tout public à partir de 6 ans – 1h30 environ)
Tarif unique : 5 euros (Adulte /Enfant) - 15 euros (Famille)
Organisé par "La compagnie des Arbres Têtards"
Kamishibaï, la musique d’un trésor ? - publié le 13 juin 2015
“Kamishibaï... la musique d’un trésor ?"
par Clémentine Magiera, conteuse et auteure
A la question que j’ai posée un jour à un auditoire d’enfants, assis devant un castelet
fermé : ”Savez-vous ce qu’est un kamishibaï ?”, une des réponses a été : “Un trésor !?”
Les volets fermés du castelet en bois (ou butaï, autre mot-voyage associé au kamishibai) appellent en effet un secret, une espérance. La musique exotique du mot laisse présager une découverte, une magie, et l’abondance presque inépuisable d’un trésor...N’est-ce-pas déjà une belle définition de ce moment chaleureux au cours duquel, quand les volets du butai s’ouvrent, une histoire est donnée, par les mots et les images, “d’âme à âme”, en faisant vibrer collectivement les émotions ? Moment qui se prolonge parfois, plus tard, par des échos, des soutiens, des lumières, dignes de la longévité supposée d’un trésor ?
Le kamishibai s’est répandu au Japon dans les années 1930 (cf La boite magique,
d’Edith Montelle, réédité et actualisé en 2014) suite à une longue tradition de racontée
avec les images - que l’on retrouve encore aujourd’hui dans de nombreux pays, dont
l’Inde. Ce livre non relié se présente sous forme d’une petite poignée de planches
illustratives (autour d’une douzaine), que l’on glisse dans un castelet : côté public, les
images, côté lecteur, le texte...Surgit un rituel d’ouverture du butai, un chant, une
formulette. Celle que j’affectionne - mais l’on en trouve comme autant de cailloux sur le
chemin des publics : Poussière de bois, bois de rêve, bois de rose, poussière de roi,
ouvre-toi !... Et en avant la parole, et les images, qui glissent au fur et à mesure, pris dans la dynamique d’une histoire à plusieurs têtes... Images réelles, images mentales, rêveries d’images et de sons mêlés... Un vrai trésor, à regarder, à presque toucher, dans le chatoiement des formes et des couleurs. Le format géant du castelet de chez kamishibai Editions tend d’ailleurs ses bras de bois vers les enfants et les invite (pour les plus petits) dans une image quasiment à leur taille (42 x 60cm).
Le « kamishibai" est de plus en plus connu de part le monde, dans les crèches, les écoles, les centres de loisirs, les bibliothèques, chez les particuliers, les orthophonistes, dans les maisons de retraite, dans les rues... Aux Rencontres Internationales du Kamishibai organisées par l’Unesco en 2012 à Paris, j’ai pu mesurer l’engouement croissant de cette pratique en Europe et ailleurs, ainsi que les différences d’approche qu’il inspire, de la plus traditionnelle et codifiée, à la plus "libre".... Il paraît aujourd’hui des dizaines de kamishibais par an (En 2013, Kamishibais Editions ont publié 9 titres, en 2014, 5, et 38 titres sont disponibles aujourd’hui – dont 3 au format A2).
Cette pratique de l’oralité rencontre le succès pour de multiples raisons. L’Ecole Freinet l’utilise déjà depuis longtemps (Je me souviens avoir expérimenté enfant à l’école le lien écriture/image grâce aux BT et BTJ). Le kamishibaï est un outil pédagogique exceptionnel et généreux, qui permet aux enfants de développer des compétences imaginaires et créatives, mais aussi rationnelles et relationnelles. Depuis une quinzaine d’années, j’anime des ateliers de parole et de création en milieu scolaire, au sein desquels le kamishibai prend une large place. L’objectif y est “complet” : Les enfants créent l’histoire (ils l’écrivent parfois à la fin), conçoivent et réalisent les planches illustratives, puis racontent devant un public (composé d’autres enfants lors de rencontres inter-écoles, de parents d’élèves, ou de résidents d’une maison de retraite proche...) Je privilégie le travail oral, la parole libre et improvisée plutôt que la lecture.
En ce qui concerne les adultes, rien n’est vraiment différent : Le kamishibai, très
respectueux des timides (Au début, il est toujours possible de lire le texte caché derrière le butai), révèle peu à peu le plaisir de partager un "corps-à-corps" avec l’histoire et lepublic. Il incite à donner de soi, à travers une parole conteuse ou une "mise en scène" personnalisée. Au coeur de ce travail, le "feu" et la joie de la re-création sont transmis, aussi.
Nous sommes dans une civilisation de l’image, souvent décriée pour ses aspects
"autoritaires" (L’image s’impose, impose un sens, réduit l’imaginaire, grief que l’on
adresse quelquefois au kamishibai lui-même...). Je crois pour ma part à l’activité et à la richesse des regards de chacun, qui, éduqués dès le plus jeune âge - en partie grâce à des illustrations traversées de poésie, de suggestions, de possibles, rendent l’image multiple, créative de sens, vivante. Oui, le kamishibai a des allures de vrai trésor, qui honore et sollicite notre nature imaginaire ... et imaginante !
Stage pratique de Kamishibaï (Raconter avec... Créer et faire créer...)
avec la Maison du Conte et des Arts de la parole en Ardèche,
du 9 au 11 Juillet 2015, près d’Aubenas.
Contact : amacardeche.conte@wanadoo.fr
Clémentine Magiera : Pluie bleue et le Tigre de Tasmanie, Feuilles d’amour
, Le palais de papier, petite Nord, parus chez Kamishibais Editions (en 2012 et 2015)
www.clementine-photoconteuse.fr / www.kamishibais.fr
Kamishibais Editions, Montseret : www.kamishibais.com
Edith Montelle, La boite magique, Callicéphale Editions (2014)
Stage "Conte, Kamishibaï !" du 9 au 11 Juillet 2015 à Aubenas - publié le 15 avril 2015
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“Conte, kamishibaï ! ”
Stage pratique (en résidence) animé par Clémentine Magiera,
conteuse et auteure
Du Mercredi 9 au Samedi 11 Juillet 2015
Organisé par la Maison du Conte
et des Arts de la Parole en Ardèche
Le kamishibaï est un livre en pages détachées que l’on insère dans un
butaï, un castelet, afin de partager l’histoire avec un public. C’est un théâtre
d’images qui s’est répandu au Japon dans les années 1930, poursuivant
le sillage d’une longue tradition d’histoires accompagnées d’images. Une
formulette ouvre les volets du castelet en bois, et la première illustration
paraît, face au public. Le texte correspondant se trouve au dos, sous les
yeux du lecteur/conteur, qui fait coulisser les planches illustrées au fur et
à mesure qu’il lit l’histoire ou qu’il la raconte - plus librement, avec ses
propres mots.
Raconter avec ... Créer... Faire créer... un kamishibaï !
"Poussière de bois, bois de rêve bois de rose,
Poussière de rois, ouvre-toi !"
Jour 1 : 6h
Découverte du kamishibaï, apports théoriques, applications pédagogiques
Manipulation du kamishibaï, enjeux plastiques et scéniques
Jour 2 : 6h
Pratiques de l’oralité (Lire/raconter avec un kamishibaï)
Passages individuels dirigés
Jour 3 : 6h
Conception et réalisation de quelques planches illustratives
et/ou Développement de la parole contée avec un kamishibaï
Public : Tout public désireux de découvrir ou d’approfondir
la pratique du kamishibaï (12 personnes maximum.)
Lieu du stage : St Didier sous Aubenas
Au gîte Le Bosquet : http://le-bosquet.ardeche.com
Conditions financières :
Frais pédagogiques et hébergement en pension complète :
350 euros (particuliers) / 750 euros (employeurs)
Inscription :
Fiche d’inscription à demander par mail :
amacardeche.conte@wanadoo.fr
L’inscription n’est définitive qu’à réception des arrhes.
Renseignements complémentaires auprès de Clémentine :
clementine.magiera@wanadoo.fr - 06 82 23 06 72
Clémentine Magiera est conteuse depuis une quinzaine d’années
et auteure de quatre kamishibaïs (Tout public à partir de 7 ans) : Pluie bleue,
Le palais de papier, Feuilles d’amour et petite Nord parus chez Kamishibaïs Editions en 2012 et 2015.
Ella anime régulièrement des ateliers de parole et de création en milieu scolaire
et en formation adulte.
www.clementine-photoconteuse.fr
www.kamishibais.fr
Deux planches du kamishibaï "petite Nord"
(Parution Mai 2015 chez Kamishibais Editions)
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