Edito février 2015 Le conteur à la rencontre des cultures « Aujourd’hui plus que jamais le conteur peut choisir d’œuvrer dans l’inter-culture. Cet art est le témoin privilégié de la fertilité de ces rencontres entre cultures. Lorsque le conteur sait qui il est, où il vit, à qui il parle, et de là s’ouvre à la multiplicité des autres tout en préservant avec soin leur diversité, alors son travail, habité par ces valeurs, favorise la compréhension mutuelle. Il est aisé d’aimer le connu, le semblable, le proche. Aller chercher l’altérité est un sacré voyage ! Il est parfois vertigineux de mesurer ce qui nous sépare réellement de l’autre. Il faut l’écouter, pour cela. Un vieil indien m’a dit : « Il faut qu’il y ait un lac entre les êtres pour qu’ils fassent le chemin de se rencontrer ». Le vivre ensemble est un acte créateur. Il ne peut se produire que si chacun est prêt à pagayer ! Le métier de conteur est un observatoire privilégié, comme sont cachées dans les arbres des forêts les observatoires à oiseaux ! C’est un bon métier pour s’enrichir des détails de la diversité humaine sur terre. Les détails sont comme un microscope : on découvre un monde dans ce qu’on croyait simple, une altérité dans ce qu’on croyait semblable. Au final, on est heureux quand on parvient à faire sonner l’étoile : ce sentiment de famille humaine qui émerge, magnifique, des différences toutes perçues ensemble. Je trouve qu’on a besoin de renouer avec cette complexité, en ce moment. On a besoin de se souvenir que, certes, l’humain est universel, mais que chaque culture – comme chaque individu - éclaire un chemin unique vers le fond commun. Faire passer cela contribue à la paix. » Catherine Zarcate
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PROCHAINEMENT
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Samedi 07 février 2015 à 20h, à Paris (13e) : Salomon et la reine de Saba, par Catherine Zarcate « C’est la Huppe, animal qui trouve l’eau sous les sables du désert, qui découvrit cette femme « belle à en perdre la vue » et en parla à Salomon... Durée : 1h45, dès 10 ans dans le cadre du Festival Le Tour du Conte en 80 Mondes
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FORMATIONS
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Du 06 au 10 juillet 2015, dans Les Vosges : Stage pratique, niveaux « au delà d’intermédiaire » : « Contes et Nature, la nature Humaine » Lors du rapprochement avec la nature chaque stagiaire conteur pourra sentir comment ancrer sa parole au cœur de l’intime, en contact avec son identité, de manière solide, saine, fiable et riche d’avenir... CLIQUEZ ICI POUR VOIR LE DÉTAIL >> Formatrice : Catherine Zarcate Renseignements et inscriptions : info@catherine-zarcate.com Aborder l’oralité par le rythme Formation proposée par le CLiO - Conservatoire contemporain de Littérature Orale, à Vendôme du 09 au 11 mars 2015 (3 jours) Inscriptions avant le 09 février 2015 : 02 54 72 26 76 TÉLÉCHARGER LE BULLETIN D’INSCRIPTION >> Le plus rapide chemin pour accéder à l’atelier des Lents, et une très belle entrée pour le stage des Vosges Atelier annuel Printemps 2015 / Printemps 2016 Catherine Zarcate lance un Atelier annuel se proposant d’accompagner des projets, des rêves de dire, émanant de personnes aimant le patrimoine immatériel de l’humanité : contes, mythes, épopées.
CET ATELIER EST CONFIRMÉ
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J’AIME
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" Cette très belle BD de Shaun Tan que j’ai reçue en cadeau à Noël reste dans ma mémoire. Tous ceux qui connaissent le vécu intérieur de l’immigration y reconnaîtront leurs craintes et espoirs transposés de manière émouvante fine et sensible dans son univers fantastique. " CZ
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JE RECOMMANDE
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Avec ce premier festival sur le territoire noyonnais le Théâtre du Chevalet met à l’honneur les arts de la parole avec le conte et le récit. Théâtre du Chevalet
Organisé par la Fédération des Œuvres Laïques des Hautes-Pyrénées pour vous faire découvrir ou redécouvrir, en compagnie de six conteurs en itinérance dans le département, le plaisir de la parole et de la " racontée ". Tarifs : 10 €, 7 €, 4,50 € / gratuit (selon les lieux)
Création 2015 de la Cie Le Temps de Vivre Premières représentations au Tarmac du 03 au 07 février 2015 Le Tarmac - 159 av Gambetta - 75020 PARIS
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JE PARTAGE Le texte ci-dessous est une réaction à l’édito de janvier « Le Big Bang du conte ». « Catherine - Il y avait un poète qui a dit un jour que le fameux haiku de Bâsho : furuike ya kawazu tobe komu mizu no oto le vieil étang une grenouille saute le bruit de l’eau pourrait être aussi le Big Bang, le commencement de ces cercles concentriques qui arrivent à la fin jusqu’à nous. Tu sais que depuis 33 ans avec mes débuts dans des histoires, que j’ai un dossier ouvert sur la collecte des introductions et fins du conte. On se rejoint encore une fois avec ce que tu écris ici. Ce début est tellement important et en effet contient déjà la fin sinon vice versa !... » Sam Cannarozzi
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